Résultats de l'étude sur le recyclage des emballages en plastique du Canada. L'initiative PRFLEX vise la circularité, la collecte et l'innovation. Découvrez les défis et les recommandations pour un avenir durable.
Résultats de la première phase d'une étude sur le système de recyclage du Canada ont révélé que les matériaux flexibles représentent 47% des emballages en plastique mis sur le marché canadien.
L'initiative PRFLEX, qui vise à optimiser le système de recyclage pour les emballages en plastique flexibles (EPF), a été lancée par le Pacte canadien des plastiques, le Groupe de travail sur les plastiques circulaires, Circular Materials, l'Association de l'industrie chimique du Canada, Recycle BC, la Coalition pour le recyclage des films et des matériaux flexibles de The Recycling Partnership et Éco Entreprises Québec.
Les objectifs de l'étude PRFLEX sont d'améliorer l'innovation en amont, la conception pour la circularité, la collecte, l'éducation des consommateurs, le tri, le recyclage et le développement des marchés finaux. La première phase de l'étude a évalué les taux de collecte et de recyclage des emballages en plastique flexibles dans chaque province et a réalisé une analyse des lacunes de l'infrastructure et des technologies dans les centres de tri.
Lors d'un webinaire le 13 décembre sur les résultats, le modérateur Charles David Mathieu-Poulin, conseiller stratégique pour le Groupe de travail sur les plastiques circulaires, a déclaré que la recherche a révélé que non seulement les EPF représentent près de la moitié des emballages en plastique mis sur le marché canadien, mais qu'il y a un taux de croissance estimé de 4,2% par an jusqu'en 2030.
« Tout ce dont nous allons parler aujourd'hui va devenir de plus en plus important au fil des ans », a-t-il déclaré, en particulier avec une pression volontaire et réglementaire croissante sur le recyclage des EPF : en vertu de la loi sur la responsabilité élargie des producteurs pour les emballages, le Québec a pour objectif un taux de recyclage de 40% pour les EPF d'ici 2027, et l'Ontario un taux de 25% d'ici 2026.
Mathieu-Poulin a déclaré que pour l'avenir, le rapport recommande une meilleure harmonisation, une collecte dédiée des EPF dans les secteurs industriel et commercial, une meilleure compréhension de la composition et des marchés, l'acceptation de tous les EPF en bordure de rue, la recherche de solutions pour réduire les EPF en vrac dans les centres de tri existants, et l'amélioration de la capacité des centres de tri à traiter les EPF grâce à des mises à niveau technologiques.
Shorthouse a ajouté que le groupe de travail envisage de « mettre en place un comité directeur ou un organe de gouvernance pour faire avancer ces recommandations, afin qu'il ne s'agisse pas simplement d'un rapport sur une étagère, mais qu'il continue à mobiliser les parties prenantes et les partenaires nécessaires pour concrétiser ces recommandations ».
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