Les complexités de l'interdiction française du plastique sur les fruits et légumes. Malgré les efforts, les critiques remettent en question les exemptions, posant des défis pour un avenir sans plastique. #PréoccupationsEnvironnementales
Malgré les préoccupations des groupes environnementaux, la France a mis en place un décret interdisant les emballages en plastique sur les fruits et légumes pesant moins de 1,5 kg depuis le 1er janvier 2024. Cette mesure vise à réduire les plastiques à usage unique, mais les critiques, dont Manon Richert de Zero Waste France, soutiennent que la liste étendue des exemptions compromet l'objectif d'atteindre zéro plastique à usage unique d'ici 2040.
Laurent Grandin, président d'Interfel, l'organisation interprofessionnelle, soutient les exemptions, affirmant qu'elles répondent aux défis posés par la fragilité de certains produits pour lesquels il n'existe pas encore d'alternatives viables. Grandin a également salué les efforts continus du secteur pour réduire l'utilisation du plastique. "Nous sommes en faveur de l'élimination du plastique," a-t-il affirmé sur France Info. "La moitié de nos produits sont emballés dans des emballages alternatifs, et nous vendons déjà les deux tiers de nos produits en vrac."
Grandin a reconnu la complexité de la situation, notant que le décret est considéré comme "illégal" dans l'UE, où une position unifiée entre les pays membres est actuellement en discussion.
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